Carpe Diem
« carpe diem, carpe horam »
cueille le jour, cueille l’heure.
( Horace)
Que c’est triste Venise ! Quelle est belle la vie ! Bien faite et si bien ordonnée. Opportuniste et inattendue.
Bien vivre cette situation et pourtant souhaiter qu’elle s’arrête. Sans issue. Mélodramatique, sans pouvoir de contrôle.
L’étau se resserre. Les routes diffèrent. Les gens sont de passage. Et je me retrouve seule ( question d’habitude !) Un poids qui m’accable. En pleine nuit, lorsque les anges dorment et que les démons te rient au nez, personne à qui se dévoiler. Un silence par millier et rien d’autre.
Envie d’entendre les tam-tam autour d’un feu de joie, contemplant les danses exiguës et déshabillées de mes hôtes et j’aimerai que tu disparaisses, vilenie de mes pensées.
Peut-être dans une autre vie…
Les coïncidences, les hasards du destin… il a beaucoup d’humour ce père fondateur, les cieux en rient, les yeux plient, sous les saccades, les pulsions d’un corps joyeux.
« carpe diem, carpe horam »
cueille le jour, cueille l’heure.
( Horace)