Que la lumière soit !
Je n’avais plus de lumière – et ce n’est pas imagé- alors je ne lisais plus. Je n’avais plus ces sensations, cette humeur poétique et amoureuse. J’étais comme constipée, castrée. La journée passait automatiquement à une autre, on allumait le bouton, nuit, jour et jour, nuit. Une période où le gris prend ses habitudes, il est insolent le petit.
Dans les papiers quotidiens, les mêmes bafouilles et dans le téléviseur ordinaire les mêmes visages.
Dans les papiers quotidiens, les mêmes bafouilles et dans le téléviseur ordinaire les mêmes visages.
C’est un monde qui ralentit et pourtant il nous dit qu’il se hâte, il est cristallisant malgré son réchauffement ; c’est une marche silencieuse alors que d’autres se pressent et se déchirent.
Dans la lecture, un monde s’agite, l’imagination espère qu’on ne clignera pas des yeux, que l’aube, au chevet, caressera l’esprit vaillant de toutes ces lignes.
Dans la lecture, un monde s’agite, l’imagination espère qu’on ne clignera pas des yeux, que l’aube, au chevet, caressera l’esprit vaillant de toutes ces lignes.
Il fait jour aujourd’hui, je recouvre cette douce lumière, je suis émue. J’ouvre Etxebarria ( son blog) qui me demande de l’aimer. Toutes les deux, on va parler de choses intimes, action !