De la nécessité à skouizzer ton Boss

Publié le par Cel

Lundi matin, j'arrive pas, le moral n'y est pas, la motivation non plus: c'est normal, il n'y à rien à foutre.

Toujours le Neuf heures qui sonnent. Le Boss se la ramène "Salut Youkou" et je répond en aquiesçant "'jour Boss", les grands et larges sourires sont de rigueur et je le sens. Petite réunion pour la forme, tous les 2, entre 4 murs. On se blablate voir comment nous pourrions nous en sortir ( le Boss passe l'épreuve du "le salarié doit croire que c'est sa boîte), les éventuelles propositions, les nouvelles cibles et tout le reste. Pour en finir très radicalement sur " si on continue comme ça en février, je ne pourrais pas vous payer" , je lui demande s'il a passé un stage de " tu me fais pas rire pendant le week-end" et là il rétorque "Je parle sérieusement! J'aurais besoin que vous vous mettiez en dépression  deux semaines comme ça vous serez au moins payer par la Sécu!"

Alors là, il me fait bien rire ce clown bon marché. " Tu m'as vu quand t'as bu!" Intérieurement j'ai envie de lui décocher un pin à la Bruce Lee, K.O, j'vais le skouizzer!! C'est pas possible d'être aussi rat, con et immature. Putain, il m'enerve!! Il se fout de moi cet abruti. Je travaille pas pour l'Armée du Salut et si c'était le cas j'm'en sentirais soulagée et remplie de fierté...

"Je ne rigole pas moi non plus et si je ne suis pas payée en février, je veux être licenciée de suite!"

"Mais ça ne va pas être possible Youkou, j'ai besoin de vous"

Alors toi t'es vraiment un p'tit rigolo, l'esclavage s'est finish capout depuis berlurette, il me prend pour une jaune travaillant en Chintokie!!

"On en reparle ce soir" qu'il me sort et pouf il est parti.

Publié dans Youkou boulotte

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